En librairie à partir du 3 février 2023.


poésie contemporaine
En librairie à partir du 3 février 2023.
Chers et chères ami.e.s, lecteurs et lectrices, auteurs et autrices,
Chers et chères abonné.e.s passé.e.s, présent.e.s et futur.e.s,
Vous êtes certainement, nous sommes tous, attachés à la revue Nioques, qui existe depuis plus de trente ans et qui continue aujourd’hui d’explorer les voies nouvelles de la poésie, et toutes les formes d’écriture en mutation depuis les années 1990.
Cette revue nous est plus que jamais indispensable pour « donner lieu » à l’expérimentation continue qui ne trouve pas toujours un espace où s’exprimer librement, où s’exposer aux risques des premières fois. Nioques reste en effet, même si elle publie toujours quelques-uns des poètes confirmés qui lui sont fidèles, une revue particulièrement soucieuse de publier les tout premiers textes de jeunes écrivain.e.s, et les chantiers en cours.
Lectures, présences sur les salons, parutions : notre revue est toujours aussi active. Nous travaillons actuellement sur la sortie du numéro 27 (programmée pour le 3 février 2023), les deux numéros suivants sont également en cours de préparation, avec pour le numéro 29, un important numéro « Nouvelle Poésie grecque », dont le chantier a été ouvert il y a déjà plusieurs mois.
À ce jour toutefois, seule la parution du numéro 27 est assurée. La publication des deux suivants est gravement compromise, faute de financements suffisants pour assurer le paiement de l’impression.
C’est pourquoi nous lançons cet appel à la mobilisation de tous et toutes afin que, par des abonnements ou réabonnements aussi nombreux que possible, nous puissions assurer la survie de la revue. Vos abonnements sont doublement décisifs pour Nioques, car le CNL conditionne l’aide aux revues à un nombre important d’abonnés et de ventes.
Jean-Marie Gleize,
et le Comité de rédaction de Nioques : Philippe Blaizot, Alessandro De Francesco, Emmanuèle Jawad, Stéphane Nowak, Élodie Petit, Nathalie Quintane, Patrick Sainton et Cécile Sans.
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Abonnement annuel particuliers France
Pour 2 numéros : 35 € Europe : 42 €
Virement à l’ordre de Nioques outside :
iban : fr 76 1460 7000 8266 0135 7916 058 / bic : ccbpfrppmar
Règlement par chèque ou mandat à l’ordre de Nioques outside
Envoi des coordonnées et pour toute information : nioques@gmail.com
Roxana Hashemi, Sarah Keryna, Stéphane Nowak et Rafael Garido liront des extraits de leurs textes publiés dans les deux derniers numéros de la revue.
Sarah Kéryna vit et travaille à Marseille. Comédienne de formation, animatrice d’ateliers d’écriture en milieu scolaire, bibliothèques, centres sociaux, elle écrit essentiellement de la poésie. Elle est publiée dans les revues papier If, Nioques, Action Poétique, Dirigeable, Art-Matin, Camion, CCP, Monsieur Thérèse, Le Cahier du Refuge, Aka, Fondcommun, Sarrazine, Zone sensible, Carnavalesques, Ouste, Teste, PLI, Cinq à sept, Cockpit, et dans les revues en ligne Rotor, L’académie des brouillons, La gazette des jockeys camouflés, Asymptote. Elle est l’auteure d’une dizaine de livres, parus chez Fidel Anthelme X, Contre-pied, leséditionsprécipitées, Le Bleu du ciel. Son dernier livreLe reste c’est la suite est sorti en septembre 2020 aux éditions Al Dante les presses du réel (collection PLI).
Roxana Hashemi est iranienne et allemande, mais elle vit et travaille à Marseille. Elle co-dirige la revue Muscle avec Laura Vazquez, elle écrit et traduit depuis l’anglais et l’allemand. Elle travaille également à La Marelle, lieu de résidences d’écrivains à Marseille. On peut trouver quelques-uns de ses textes dans les revues BoXoN, Remue.net, et dans le dernier numéro de la revue Nioques.
Rafael Garido écrit : Vis-à-vis (Zoème 2018), Sarcophage (Inculte, 2017) ; et traduit : Jack Spicer (traduction en espagnol, ediciones Varasek, Madrid, à paraître), Leopoldo María Panero (plusieurs livres pour les éditions Fissile en collaboration avec Cédric Demangeot et Victor Martinez ; Narcisse dans l’accord dernier des flûtes, L’Arachnoïde 2017 ; Papa donne-moi la main j’ai peur, Zoème, 2019), Mario Santiago Papasquiaro (Jardin fracturé, Zoème, 2020). Il co-dirige l’association Zoème à Marseille.
Mercredi 6 avril aux Caves à Lulu – 19h30
Lectures, rencontres et discussions avec Jean-Marie Gleize, Florence Pazzottu, Juliette Penblanc, Esther Salmona, Cécile Sans à l’occasion de la sortie du n°25 / apéritif et buffet partagé
La librairie La Carline tiendra un stand avec les livres des lecteurs et lectrices.
Les caves à Lulu sont situées Rue d’Orléans 04700 Forcalquier. L’entrée est libre mais nous vous invitons à réserver par retour de mail au vu des places disponibles. Vous pouvez préciser également si vous envisagez d’amener quelque chose à boire ou à grignoter de manière à ce que nous puissions anticiper au mieux cette soirée. À bientôt!
https://etautreschosesinut.wixsite.com/etautreschoses/actualites
Le numéro 25 de la revue Nioques s’ouvre sur la suite d’un texte de Sarah Kéryna publié dans le numéro précédent. La revue affirme ainsi sa volonté d’accompagner l’écriture de textes en cours d’élaboration. De même on retrouvera des textes nouveaux ou des interventions plastiques inédites d’écrivains et artistes dont Nioques suit le travail depuis longtemps comme Florence Pazzottu ou François Bizet, pour des projets textuels expérimentaux, Justin Delareux ou Laurent de Mars, pour la proposition d’images plus ou moins troublantes.
Nioques reste une revue de recherche aventureuse et novatrice.
Nioques vous invite à prolonger la découverte de son numéro 22-23 « Nouvelle poésie des Etats-Unis » par la lecture du livre de Layli Long Soldier, Attendu que, traduit par Béatrice Machet, aux éditions isabelle sauvage. Il vient juste de paraître !
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Le nouveau Nioques est un numéro double et bilingue, coordonné par le collectif Double Change.
SOMMAIRE
Introduction – Nouvelles écritures des États-Unis d’Amérique
David Buuck – Le dehors insurrectionnel (trad. Abigail Lang)
Youmna Chlala – La caméra de papier (trad. Abigail Lang)
Lindsay Choi – Transverse (trad. Abigail Lang)
Mónica De la Torre – Équivalences (trad. Vincent Broqua)
Kate Durbin – « Marlena, Topanga Canyon, Californie » (trad. Olivier Brossard)
Ben Fama – Poèmes extraits de Fantasy (trad. Olivier Brossard)
Sophia Le Fraga – « H8M8 » (trad. Michael Valinsky)
Sara Larsen – The Riot Grrrl Thing (trad. Olivier Brossard)
Trisha Low – L’agression sexuelle de Trisha Low telle qu’elle est diffusée par l’amour au labyrinthe, ou la vertu récompensée (trad. Vincent Broqua)
Layli Long Soldier – « Attendu que » (trad. Vincent Broqua)
Allison Parrish – Et puis elle s’en est allée. Elle s’en est allée, allée, elle s’en est allée. Elle s’en est allée (trad. Vincent Broqua)
Danny Snelson – Le reliquaire de l’Apocalypse (trad. Vincent Broqua)
Divya Victor – Portraits de famille (trad. Vincent Broqua)
Mia You – Essai et poèmes (trad. Olivier Brossard)
Steven Zultanski – « Agonie 1 et 2 » (trad. Olivier Brossard)
Anthologie bilingue, ce numéro double présente une quinzaine de jeunes écrivains oeuvrant dans les poétiques radicales et expérimentales du XXIe siècle, afin d’ausculter la façon dont les formes, les discours et les
pratiques interrogent la poésie, jusqu’à sortir de celle-ci.
La poésie postconceptuelle de Danny Snelson ou d’Allison Parish s’approprie des matériaux déjà existants sur le web et les « recycle », venant interroger la poétique du format, des programmes et des dispositifs numériques. L’interrogation sur ce qui est poétique dans les langues trouvées sur internet est aussi à l’oeuvre dans ce qu’on pourrait appeler l’écrire-traduire de Mónica de la Torre. Un même texte est traduit et retraduit selon diverses procédures qui génèrent du texte comme une mécanique.
Elles questionnent ainsi les politiques de la langue en faisant boîter la poésie par la traduction tout autant que l’inscription de l’étranger dans la langue américaine. Ce sont des politiques de l’épreuve de l’étranger qu’explorent Youmna Chlala, Lindsay Choi ou Mia You. D’autres poètes telles Sophia Le Fraga, Divya Victor, Layli Long Soldier minent la langue depuis des positions mouvantes qui vont de l’ironie à des textualités du quotidien, de la critique féministe à la position décoloniale. Nous avons aussi demandé à ces poètes – tous et toutes à peu près inconnus en France – de livrer un texte plus discursif sur leur pratique.
Vincent Broqua pour Double Change.
(Photo : Nicolas Tardy @tardynico70)